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    Je pensais que la loi relative aux droits des animaux était passée… Un texte extrêmement timide avait été voté par l’Assemblée nationale le 16 avril 2014. D’ailleurs sans commune mesure avec les faits avérés quant à la souffrance animale infligée par une autre espèce animale : l’homme.

     

    Art. 515-14. – « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens corporels. », article  auquel s’ajoutaient des modification  visant à ne plus considérer les animaux comme des « biens meubles » mais comme des êtres sensibles…

     

    A l’origine de cette initiative le député PS Jean Glavany. Et elle est tout à son honneur.

     

    C’était sans compter sur la « haute » assemblée constituée de gras notables, lourds du bide et déficient au niveau des neurones, gras notables désignés selon un mode aussi archaïque qu’antidémocratique par des grands électeurs (c'est-à-dire d’autres notables) et qui n’ont de cesse que de faire capoter toutes les propositions visant à plus de justice, plus d’équité…

     

    Normal, gauche et droite confondue ce ne sont que potentats qui servent toujours les puissants… Potentats qui font régresser la France en favorisant le saccage de son tissu industriel et les déréglementations sociales exigées par les affiliés de l’OMC (les parlementaires européens entre-autres) En termes moins châtiés mais non moins adaptés : les sénateurs sont les lèche-cul du capitalisme !  

     

    Or donc, le Sénat a supprimé le jeudi 22 janvier 2015 la qualité « d'êtres vivants doués de sensibilité » accordée par l'Assemblée nationale aux animaux, lors de la nouvelle lecture d'un texte de simplification du droit et des procédures.

     

    Les médias complices ont, bien sur, passé sous silence cette scandaleuse décision… Tout aussi lèche-culs que le sont ces vagues personnages le plus souvent roupillant sur leur siège de sénateurs…

     

     « Ses promoteurs estiment qu'il faut assurer une reconnaissance symbolique de la spécificité des animaux dans le code civil en affirmant qu'ils sont des êtres doués de sensibilité ». Mais pour le sénateur de Mayotte, « la loi n'a pas à dire ce qui est vrai ou faux, elle doit dire ce qui est juste ou injuste, autorisé ou interdit ».

     

    Faire souffrir des animaux en autorisant les courses de taureaux, la chasse, l’élevage en batterie (veaux, vaches, porcs, poulets, dindes, saumons, etc…), le transport ignoble des pauvres bêtes vers l’abattoir, les violences quotidiennement subies du fait de « possesseurs » d’animaux aussi ignorants que cons, l’expérimentation animale inutile (pour sa seigueurie Bête en cour/Lauréal par exemple) pour le sénateur de Mayotte cela n’est pas injuste !

    Fort bien on peut donc lui appliquer le même traitement : lui planter de banderilles dans le cul comme on le fait aux taureaux, par exemple, ce serait un pas franchi pour conduire cet ignoble vers une saine réflexion…

     

    « Je m’étonne de l’ajout d’éléments parasitaires à ce texte. Je me félicite que notre commission des lois ait supprimé les dispositions relatives aux animaux. Je ne vois aucun lien avec la simplification du droit » a souligné le sénateur FN David Rachline.

    Encore une cervelle de potiron (même pas de moineau !) à la vue basse et au cerveau déliquescent ! Il ne s’agit nullement d’une simplification mais simplement de la réparation d’une injustice… Pour Rachline je ne vois qu’une solution pour le rendre clairvoyant : le faire voyager en container, sans espace pour respirer, pieds et mains attachés, vers d’exotiques contrées …

     

    Le sénateur UDI Yves Detraigne a souligné que « ce type de consécration n’a pas sa place dans le code civil ». « C’est très sympathique tout ça. Mais il y a quand même une notion simple. Un animal est-il un bien ? Oui. Pourquoi ? Parce qu’on peut le vendre, le louer. (…) Ce qui ne veut pas dire du tout qu’il n’y ait pas de disposition (…) qui prévoit qu’on doit veiller à tenir compte que c’est un être sensible. Mais ce n’est pas du droit civil », souligne l’ancien président de la commission des lois du Sénat…

    Ah bon ! Cet auguste potentat, qui s’imagine sans doute être également une élite ne sait peut être pas que des hommes, seulement des bêtes sont loués ou vendus… Les footballeurs, certains techniciens de haut niveau, voire même notables à particule vendus sous forme de patronyme aux entreprises pour leur conférer un « verni » bourgeois ! Quant à cette loi si elle n’a pas sa place dans le code civil qu’il fasse l’expérience de la stabulation en restant debout 24 heures sur 24 faute de place, sous une lumière insistante…

     

     


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  • St Paul, épitre aux hébreux, 10, v. 26 à 31

    « .....Car si nous péchons délibérément après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais seulement une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui doit dévorer les rebelles.

    Quelqu'un viole-t-il la loi de Moïse ?

    Sans pitié, sur la déposition de deux ou trois témoins, c'est pour lui la mort.

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  • Le« queuton » le plus célèbre fut probablement l’âne de Buridan, qui mourut, d'après Spinoza, de soif et de faim faute d’avoir su choisir par quoi commencer : l’eau ou le picotin !

    Maintenant avec les nouveaux maîtres le choix n’est plus à faire!

     Et l’eau et le picotin sont côtés en bourse ! Point besoin d’avoir à choisir : les deux rapportent « gros » aux gros et coûtent cher au pauvre diable !

     

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